Prévention et dispositif de lutte
Jean Marc Bournigal, directeur général de l’alimentation, a évoqué les grands axes d’action des pouvoirs publics français : la prévention d’une part (surveillance, aide internationale, protection des territoires et des élevages par l’application notamment de règles de biosécurité) et, d’autre part, le dispositif de lutte contre une panzootie aviaire. Ce plan spécifique à la maladie animale s’intègre au plan national ‘pandémie grippale’. « Après plus d’une année d’expérience, le bilan a souligné plusieurs points positifs, indique Jean Marc Bournigal : la détection précoce de la maladie, la forte mobilisation des éleveurs et des acteurs de la santé publique, l’information continue et transparente délivrée au public et la mise en place de guides de bonnes pratiques sanitaires ». Jean Marc Bournigal reconnaît cependant quelques points à améliorer : la logistique relative à la collecte et à l’exploitation des données, la gestion des élevages de plein air, la meilleure répartition des laboratoires sur le territoire (déjà effectif).
Les migrations d’oiseaux sont achevées
Patrice Blanchet, sous-directeur de la chasse, de la faune et de la flore au ministère de l’Écologie et du Développement durable, a fait un point sur les déplacements d’oiseaux. Pour lui, les principales migrations (flux nord-sud…), étaient, pour l’essentiel, achevées réduisant plus rapidement que l’an dernier les risques de diffusion du virus par l’avifaune.
Sur le plan économique, 63,5 millions d’euros ont été versés aux éleveurs et aux entreprises, auxquels vont s’ajouter 15 millions d’euros de crédits nationaux d’ici la fin novembre ainsi que des crédits communautaires supplémentaires. Les frais engagés dans la lutte contre l’épizootie se sont élevés à 23 millions d’euros.