Initiative : quand la sélection œuvre pour la biodiversité sauvage

16 septembre 2013 - La rédaction 

La « biodiversité cultivée » : un concept creusé par le réseau Bio d'Aquitaine depuis 2001. Les variétés de maïs et tournesol sélectionnées par les agriculteurs grâce au savoir-faire en autoproduction de semence, auraient un impact positif sur la biodiversité sauvage.

La grande diversité qui existe au sein des variétés paysannes laisse à penser que les liens avec la biodiversité sauvage (insectes, oiseaux, micro-organismes…) seraient différents de ceux avec les variétés modernes, hybrides ou issues des biotechnologies. Les techniques de sélection et de création variétale développées par le réseau Bio d'Aquitaine, ainsi que les travaux d'expérimentation menés en partenariat avec l'INRA et des partenaires internationaux favorisent ainsi la diminution des intrants… et leurs effets indirects sur  biodiversité.

Une journée ouverte au public
Dans le cadre du programme « l'Aquitaine cultive la biodiversité », un grand nombre de variétés de maïs et tournesol « population »*, ainsi que des espèces potagères, sont expérimentés dans les champs, chez plus de 300 agriculteurs et sur la plateforme régionale d'expérimentation, au Change en Dordogne. Chaque année, cette plateforme d'expérimentation ouvre ses portes à tous, agriculteurs bios ou non, techniciens, animateurs, chercheurs, grand public… Pour la 12e édition du programme, le 17 septembre, les visiteurs pourront découvrir « Les liens entre la biodiversité cultivée et la biodiversité sauvage » lors d'une conférence-débat.

* une variété non hybride libre de droits de propriété et qui peut être ressemée et sélectionnée par l'agriculteur lui-même, directement sur sa ferme.


 

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