Innover pour s’adapter

28 février 2007 - La rédaction 
L’agriculture est en pleine évolution. Le bon fonctionnement du sol est au coeur des enjeux.

A l’horizon 2050, il faudra nourrir 9 milliards d’êtres humains avec moins de surface agricole par habitant et des contraintes climatiques plus importantes. L’agriculture devra aussi fournir de l’énergie, des biomatériaux, et participer activement à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Tous ces défis sont à relever en tenant compte d’une problématique fondamentale : protéger le SOL, ressource naturelle fragile, comme l’énonce la récente directive cadre du parlement européen, en insistant sur les dégradations alarmantes des sols de l’Union. Les marges de progrès dans ce sens existent. Les agriculteurs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à mettre en œuvre de nouvelles solutions techniques, notamment en matière de fertilisation. Avec pour objectif d’accroître « l’autofertilité » des terres agricoles et de diminuer les intrants tout en respectant mieux l’environnement.

Polyculture – Elevage : des solutions concrètes

Sylvain, du GAEC Delahaye (27), élevage laitier et grandes cultures.

Voyons par exemple le cas du GAEC Delahaye, situé à Lyons la Forêt, dont les 300 ha de SAU sont à cheval sur l’Eure et la Seine-Maritime. Eric s’occupe de la conduite du troupeau laitier (110 normandes). Sylvain se consacre aux cultures et à la gestion de l’exploitation. Ces deux ingénieurs agricoles, conscients des mutations à venir dans l’agriculture, sont en recherche permanente de solutions afi n de bien négocier ces évolutions. Actuellement, ils sont en cours de certification ISO 14001 (certification du management environnemental). Dans ce cadre, ils étudient la possibilité et l’intérêt pour le GAEC de se doter d’une installation de méthanisation. Sylvain nous fait partager ses réflexions : “Au départ, dans les années 96/97 l’objectif était d’atteindre une meilleure efficacité dans le travail et de solutionner des problèmes d’érosion et d’usure de matériel. Notre démarche nécessitait de redonner vie à nos sols. Cela a participé à retrouver la passion de notre métier d’agriculteur.” En 1997, ils commencent par ne plus labourer certaines parcelles. En 99, ils optent pour la fertilisation PRP, en 2001 ils passent au semis direct. La stratégie réside dans la combinaison des différentes méthodes d’amélioration de la vie du sol.

Agir sur les facteurs clé

“Pour moi, la solution la mieux adaptée semble être la complémentarité et la synergie des différents outils mis en place: semis direct, mélange de couverts végétaux, technique des bas volumes en matière phytosanitaire, fertilisation PRP® SOL et compostage des fumiers complémentés avec PRP® FIX. La façon dont PRP envisage le fonctionnement du sol et sa fertilisation nous semblait en pleine logique avec nos objectifs. En conjuguant ces éléments, nous avons redonné de la vie au sol, comme nous le souhaitions. Nous avons fait régresser l’érosion et les rendements sont plutôt en progression. Aujourd’hui je suis confiant. Ces adaptations sécurisent la rentabilité de l’exploitation. J’envisage l’avenir d’une manière sereine car nous mettons en place un système pour produire durablement, en quantité et proprement. En sachant bien sûr, que nous devrons en permanence nous adapter.” Ce qui l’intéresse chez PRP ? “Autant que les produits ”, dit-il, “ c’est le concept, l’ouverture d’esprit. PRP m’a permis de découvrir des hommes en recherche, des approches, des méthodologies nouvelles véhiculées par des spécialistes de terrain. PRP pour moi, c’est un catalyseur du sol, mais aussi un catalyseur d’idées.”

La vie des sols est l’avenir de la fertilisation
La société PRP met en avant le rôle fondamental de l’activité biologique et la nécessité de réguler son fonctionnement dans une démarche de conservation des sols. Plusieurs milliers d’agriculteurs pratiquent avec succès des apports d’un mélange de sels minéraux spécialement étudiés pour intensifier et réguler l’activité biologique. Le PRP® SOL modifie d’une façon progressive et durable les conditions du milieu dans lequel vit la flore microbienne indispensable à l’évolution des matières organiques, à l’alimentation des plantes et au développement durable des sols. L’amélioration du comportement des terres cultivées permet ainsi de développer avec un maximum de réussite, une agriculture plus économique et respectueuse de l’environnement, que ce soit en labour ou en TCS.

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