Que peut faire l’union nationale des coopératives agricoles en termes d’environnement ? Apporter la preuve de son engagement, a souligné son président, Michel Fosseprez, lors de la conférence de presse bilan du groupe InVivo, le 23 janvier à Paris. Il en veut pour preuve la publication du quatrième rapport RQSE, pour « rentabilité, qualité, environnement et sécurité », qui détaille les actions menées par le réseau national et 78 de ses coopératives membres. Près de 800 essais agronomiques sont menés sur tout le territoire national, dont une centaine est dédiée à l’évolution des pratiques de désherbage pour faire face aux phénomènes de résistances, et une vingtaine aux méthodes de lutte alternative en vigne, arboriculture et cultures maraîchères. Les objectifs techniques et économiques se conjuguent de plus en plus avec les aspects environnementaux. L’enjeu est important pour les coopératives qui constituent la principale force de prescription de proximité.Les OAD, ou outils d’aide à la décision, qui sont développés par InVivo, permettent aux agriculteurs de fertiliser ou de traiter en prenant en compte un maximum d’éléments liés à leur parcelle, son historique, la météo etc… Ils couvrent désormais 1 600 000 hectares. L’introduction d’indicateurs permettant de quantifier l’impact des traitements phytosanitaires ou d’azote dans les eaux est en cours d’élaboration par la division Agriculture durable et développement, créée en juillet 2007 au sein d’InVivo.