La biodiversité francilienne en berne

3 novembre 2010 - La rédaction 

Natureparif vient de dévoiler un premier état de santé de la biodiversité francilienne. Réalisé à partir de données recueillies dans le cadre de trois programmes Vigie-Nature, il se penche sur trois indicateurs : oiseaux, chauve-souris et papillons. L’Île-de-France accueille de 7 à 33 % d’individus de moins par rapport à la zone témoin située dans les départements limitrophes. Cette

La chauve-souris, un indicateur de la biodiversité (© Natureparif)

différence passe à plus de 85 % pour les chauves-souris forestières si on exclut la Pipistrelle commune, très tolérante vis-à-vis des perturbations humaines », indique Natureparif. Les milieux urbains, s’ils n’ont pas subi de chute des effectifs concernant les oiseaux ces dix dernières années, se révèlent beaucoup moins hospitaliers pour les chauves-souris et les papillons que les milieux ruraux avec jusqu’à 85 % d’effectifs en moins concernant la Pipistrelle commune. « Cette étude démontre que la biodiversité francilienne n’échappe pas à l’érosion observée au niveau national », conclut Natureparif.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter