Un pied de pylône au milieu d’une parcelle de blé où est observée la flore sauvage
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Au sein du projet Agrifaune 45, l'association Hommes et Territoires mène depuis l'automne 2013 des expérimentations de semis de flore sauvage sur trois bordures de champs et 12 pieds de pylônes du territoire Pays-de-Loire-Beauce. Ces habitats semi-permanents se font rares dans la plaine céréalière, et constituent un repère pour les auxiliaires et la petite faune lorsqu'ils sont gérés de manière appropriée. Trente espèces de fleurs sauvages ont été sélectionnées pour aboutir aux semis de six mélanges dont les impacts ont été mesurés.
Moins d'adventices et plus de biodiversité
Les premiers résultats sont encourageants. Sur ces espaces à l'origine riches en mauvaises herbes, les espèces semées dominent la végétation spontanée. La flore introduite ne se retrouve pas pour autant au sein de la parcelle et se cantonne à l'espace semé. Pour les mélanges contenant beaucoup de variétés, on observe aussi une biodiversité fonctionnelle plus importante.
Les différents relevés pour 2015 se terminent. Lucie Rivière, responsable du projet au sein de Hommes et Territoires, souhaite pouvoir établir une série de recommandations à destination des agriculteurs pour la fin de l'année. « Ces expérimentations doivent être facilement reproductibles pour les agriculteurs sans leur ajouter une charge de travail considérable. » L'objectif est de leur donner des conseils sur l'itinéraire technique à mener pour tirer le meilleur profit de ces espaces périphériques.