Depuis 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé la viande transformée dans la catégorie des aliments présentant un risque cancérigène pour l’Homme. À ce jour, les additifs E249 à E252 ont déjà fait l’objet d’études qui révèlent qu’ils seraient à l’origine des dysfonctionnements de l’organisme. Ils deviennent alors des risques potentiels pour les consommateurs.
L’association de consommateurs CLCV réclame une interdiction de nitrites et nitrates dans la charcuterie commercialisée, dans un communiqué de presse du 15 janvier 2021.Un rapport parlementaire du 13 janvier plaide pour l’interdiction progressive, d’ici à 2025, des sels nitrites dans la charcuterie. Ces additifs transforment les aliments de base afin d’améliorer leur temps de conservation et de préserver l’esthétique de l’aliment. Mais, ils apportent aussi aux consommateurs des nitrosamines, des molécules cancérigènes pour la plupart. L’avis et les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sont attendus en avril 2021.
L’Anses recommande de ne pas dépasser 25 grammes de charcuterie par jour. Pourtant, d’après les chiffres de Santé publique France, près de 63 % d’adultes français dépassent la quantité maximale de charcuterie recommandée, soit 150 g par jour.