La Commission présente sa politique communautaire en matière de santé animale

21 septembre 2007 - La rédaction 
La Commission européenne a adopté le 19 septembre une communication présentant la stratégie de l’Union européenne dans le domaine de la santé animale pour la période 2007-2013. L’objectif consiste à mettre davantage l’accent sur les mesures de précaution, la surveillance des maladies, les mesures de lutte contre celles-ci ainsi que la recherche, de manière à réduire l’incidence des maladies animales et, lorsqu’un foyer se déclare, d’en limiter au maximum les conséquences négatives.

La nouvelle stratégie vise à accroître la biosécurité dans les exploitations agricoles, aux frontières et lors des transports d’animaux. Le contrôle et la surveillance des maladies seront intensifiés dans toute l’Union et les plans d’intervention en cas d’urgence seront améliorés. L’objectif consiste à investir davantage dans les mesures de prévention afin de limiter l’apparition de foyers de maladie et les coûts très élevés qui en résultent.

 class=Selon Markos Kyprianou, commissaire à la santé, « la santé animale a une incidence pour la santé humaine, la sécurité des denrées alimentaires, la prospérité de l’économie et les valeurs éthiques. La nouvelle politique communautaire a pour but de réduire les menaces liées à certaines maladies et de veiller à ce que toute mesure de santé animale prise au cours des six années à venir soit le plus bénéfique possible pour les citoyens européens ».

La communication insiste également sur l’importance de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation en collaborant avec tous les partenaires concernés aux différents niveaux dans cette perspective. La nouvelle stratégie permettra d’étoffer encore le réseau des laboratoires nationaux de référence, maximisant ainsi la connaissance et l’expertise présentes en Europe. Les activités de l’Autorité européenne de sécurité des aliments dans le domaine de la santé animale seront également développées et les tâches des laboratoires communautaires de référence feront l’objet d’une réévaluation. La création de partenariats public-privé sera davantage encouragée, par exemple en vue de la mise au point de vaccins, et une aide sera accordée aux pays tiers pour des activités de recherche sur des maladies exotiques ou autres représentant une menace potentielle.

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