Selon Markos Kyprianou, commissaire à la santé, « la santé animale a une incidence pour la santé humaine, la sécurité des denrées alimentaires, la prospérité de l’économie et les valeurs éthiques. La nouvelle politique communautaire a pour but de réduire les menaces liées à certaines maladies et de veiller à ce que toute mesure de santé animale prise au cours des six années à venir soit le plus bénéfique possible pour les citoyens européens ».
La communication insiste également sur l’importance de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation en collaborant avec tous les partenaires concernés aux différents niveaux dans cette perspective. La nouvelle stratégie permettra d’étoffer encore le réseau des laboratoires nationaux de référence, maximisant ainsi la connaissance et l’expertise présentes en Europe. Les activités de l’Autorité européenne de sécurité des aliments dans le domaine de la santé animale seront également développées et les tâches des laboratoires communautaires de référence feront l’objet d’une réévaluation. La création de partenariats public-privé sera davantage encouragée, par exemple en vue de la mise au point de vaccins, et une aide sera accordée aux pays tiers pour des activités de recherche sur des maladies exotiques ou autres représentant une menace potentielle.