La complexité d’une idée simple

25 juin 2009 - La rédaction 
Tous concernés. En 2011, l’affichage environnemental des produits de grande consommation va devenir obligatoire. Libre, dès lors, à chaque consommateur d’acheter une tomate, une paire de chaussures ou un dentifrice plus « verts ». Quels indicateurs seront retenus ? Seront-ils mentionnés sur une étiquette, dans le rayon ou sur le ticket de caisse ? L’heure est aux discussions.

Conformément aux exigences du Grenelle de l’environnement, à compter de 2011, tous les produits de consommation courante devront montrer patte blanche ou plutôt… patte verte. À terme, cet affichage environnemental pourrait devenir un réel critère de choix. L’idée est simple : informer le consommateur de l’impact environnemental du produit qu’il s’apprête à acheter. Mais la mise en pratique de l’affichage est complexe ! Et pour cause : il n’existe pas de précédent en la matière. « Les réflexions ont débuté en mars 2008, indique Édouard Fourdrin, de l’Ademe. Un référentiel de bonnes pratiques a vu le jour en juillet. Il définit les grandes lignes du futur affichage afin que tous les partenaires impliqués avancent dans la même direction. Reste désormais à en préciser les contours, et surtout, à définir les indicateurs à retenir, catégorie de produits par catégorie de produits. »

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