Produire plus écologiquement, ensuite, du fait des décisions du Grenelle de l’environnement, du renchérissement du coût des intrants ou encore du réchauffement climatique, qui obligent à aller vers d’autres voies. «Il faut expertiser les pratiques alternatives pour continuer à produire, a insisté Hubert Garaud, président de Terrena, lors de l’assemblée générale du groupe à Angers le 10 juin. Et faire savoir que nous avons évolué». La coopérative va promouvoir des bonnes pratiques telles que les couverts végétaux, l’implantation de cultures intermédiaires pièges à azote, les techniques culturales simplifiées, la mycorhisation du sol. «Nous passons de l’ère du forçage en intrant à l’ère de l’intensification technologique», poursuit Alain Guillemin, le nouveau directeur général de Terrena. La coopérative va ainsi revoir son offre en approvisionnement en vendant des produits alternatifs, comme des huiles essentielles, et engage un programme de formation des équipes de conseil. Lesquels ne sont plus rémunérés sur leur chiffre d’affaires depuis cette campagne. La coopérative, présente sur la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et le Poitou-Charentes, entend faire de cette zone le territoire de l’agriculture écologiquement intensive.