La désertification, une réalité mais pas une fatalité

29 septembre 2011 - La rédaction 

La désertification gagne du terrain dans le monde, mais elle n'est pas une fatalité a souligné le 20 septembre le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon devant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, lors d'une réunion internationale sur le sujet.

Selon lui, l'utilisation durable des terres doit être placée au cœur des politiques publiques des gouvernements. Les efforts de lutte contre la désertification doivent se concentrer dans les régions arides telles que la Corne de l'Afrique, où plus de 13 millions de personnes nécessitent une aide humanitaire urgente.

Une étude sur les impacts économiques de la dégradation des sols
En parallèle, une étude vient d'être lancée pour évaluer les pertes économiques liées à la dégradation des sols et les bénéfices économiques qui résulteraient d'une protection efficace. L'étude baptisée « les aspects économiques de la dégradation des sols » est le fruit d'une collaboration entre la Commission européenne, le gouvernement allemand et le secrétariat de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.

Elle s'inspirera des méthodologies déjà déployée pour évaluer les services rendus par la biodiversité ou les aspects économiques du changement climatique.

Les résultats de cette étude doivent aider les politiques à mettre en œuvre des stratégies adaptées, et permettre de construire des mesures d'incitations envers le secteur privé, « pour investir dans les stratégies de gestion durable des terres ».

Pourront contribuer à ce travail les états, le secteur privé, les bailleurs et des fondations et organisations du secteur du développement, les ONG, les agriculteurs ou associations d'agriculteurs, les institutions financières, universités et instituts de recherche.

 

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