La production de diester française n’a pas d’impact sur la déforestation, sur l’approvisionnement des marchés alimentaires ou sur le cours des céréales et de l’huile. Au contraire, elle favorise des pratiques agronomiques durables et permet la création et le maintien d’emplois sur notre territoire. Elle est bénéfique à la lutte contre le réchauffement climatique en évitant entre 50 et 76 % des émissions de gaz à effet de serre. Voilà en substance le message que Prolea, la filière française du diester, souhaite délivrer afin de clarifier le débat et éviter les amalgames qui sont parfois réalisés entre les différents biocarburants, et notamment avec les biodiesels produits en Asie ou en Amérique du Sud. En France, le diester est un carburant renouvelable, principalement issu de la transformation de colza et de tournesol cultivés sur des terres agricoles. A l’heure actuelle, 100 % des véhicules diesel français roulent avec du gazole contenant plus de 6 % de diester.