La filière diester poursuit sa démarche de progrès

«Améliorer les bilans environnementaux au niveau agricole »

«Notre objectif est d’améliorer les bilans environnementaux au niveau agricole. Cela concerne l’énergie, les gaz à effets de serre (GES), la biodiversité et la qualité de l’eau. En

2008, nous avons démarré sur le volet énergie, avec 44 organismes collecteurs (OS), sur 4032 parcelles de colza, en suivant les recommandations de l’Ademe pour calculer les bilans d’énergie.
Les résultats ont montré que le rendement énergétique du colza varie d’une parcelle à l’autre et selon les OS. Deux facteurs l’expliquent : le niveau de rendement en graine et le coût énergétique de l’azote minéral apporté. Avec chaque OS, nous élaborons pour cette année un plan d’actions afin d’améliorer ces points.
La démarche de progrès pour les autres éléments du bilan est à l’état expérimental. Le calcul des émissions de GES manque encore de fiabilité. Nous avons donc initié un programme de recherche pour développer une méthode d’estimation adaptée à l’agriculture française. Côté biodiversité, nous réfléchissons à un programme de travail afin de vérifier l’impact de l’augmentation des surfaces en oléagineux et l’effet des pratiques culturales. Enfin, sur la qualité de l’eau, nous sommes à la recherche de partenaires pour étudier l’influence des traitements phytosanitaires.»

«Le site de Grand-Couronne devrait être équipé en 2011 »

«La fabrication industrielle du Diester entre également dans la démarche de progrès. L’implantation des sites optimise les flux logistiques : nos unités se situent derrière les usines de trituration, et à proximité des points de mélange des dépôts pétroliers.

Quant au procédé lui-même, nous cherchons à réduire les consommations énergétiques. Cela passe par la substitution de l’énergie thermique par l’énergie électrique au niveau de la trituration, ou par l’utilisation de procédés enzymatiques. Autre chantier : l’utilisation d’éthanol d’origine agricole à la place du méthanol qui pénalise fortement le bilan énergétique.
Enfin, nous favorisons l’implantation de centrales de cogénération biomasse productrices d’énergie. Le site de Grand-Couronne devrait être équipé en 2011 et nous avons un projet à Bassens, près de Bordeaux.»