La FNSEA demande au gouvernement de ne pas céder à la pression des « djihadistes verts »

30 octobre 2014 - La rédaction 

« Si nous avons tardé à nous exprimer sur le sujet de Sivens, c'est par respect pour la famille et les amis de Remi Fraisse », a indiqué Xavier Beulin, président de la FNSEA, en marge d'une conférence presse sur la réalité de l'élevage en France, le 28 octobre, à Paris. Déstabilisé par l'exploitation qui est faite de cet évènement, le président de la FNSEA s'interroge sur l'élaboration des décisions publiques. La concertation pour le site de Sivens a duré 10 à 15 ans pour aboutir à un avis favorable.  L'utilisation du terme de barrage lui paraît par ailleurs injustifié, donnant un caractère bien plus important que ne l'est le projet, puisqu'il s'agit d'une retenue d'eau. Sur le fond, il a rappelé que la zone concernée est sans doute la plus pauvre du Tarn, et que cette retenue d'eau permettrait de maintenir sur place une centaine de fermes, dans des productions diversifiées. La mise en place de retenue d'eau est propice à la biodiversité, a-t-il insisté, avant de rappeler que l'agriculture ne serait pas la seule à bénéficier de cet ouvrage. Il attend du gouvernement une position ferme.  Faute de quoi Xavier Beulin va jusqu'à considérer que  « l'équilibre démocratique est menacé », sous la pression de mouvements écologistes dont il qualifie les plus extrémistes de djiadistes verts.

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