La Haute valeur environnementale continue sa progression dans les exploitations françaises. Cette reconnaissance publique, échelon le plus élevé de la Certification environnementale, concernait 2272 fermes au 1er juillet 2019, selon les derniers chiffres du ministère de l’Agriculture. Soit une augmentation de 50 % en six mois, 1518 exploitations étant certifiées en janvier 2019.
La viticulture, première de cordée
La viticulture reste la première filière certifiée avec plus de 1900 exploitations (soit 83 % du total). Ce sont donc logiquement des départements « à vin » qui sont les plus riches en exploitations HVE : Gironde (513), Marne (390), Charente (127) et Aube (108). Les autres filières les plus représentées sont l’arboriculture (133), les grandes cultures (101), le maraîchage (63) et l’élevage de bovins viande (50). Les filières végétales se taillent la part du lion, avec 2270 fermes, contre 74 en élevage, sachant que certaines fermes cumulant les deux activités sont comptées dans chaque total.
Objectif 15 000 fermes en 2022
Ce succès repose sur plusieurs socles : la mobilisation de la distribution, qui s’approprie de plus en plus la HVE, mais aussi l’élan donné au niveau politique. La HVE est ainsi reconnue comme une des signatures de qualité qui devront représenter 50 % de l’approvisionnement des cantines publiques en 2022. Le plan Biodiversité proposé par Nicolas Hulot en 2018 donne l’objectif d’atteindre 15 000 exploitations certifiées HVE en 2022 et 50 000 en 2030.
Pour atteindre ces totaux, le premier levier serait d’aider les quelque 17 500 exploitations engagées dans le niveau 2 de la certification environnementale, à atteindre le niveau 3, autrement dit la HVE.
Quelle crédibilité accorder à tout ce “battage” médiatique ?
Que me garanti de concret cette nouvelle dénomination ? ( ,en tant que consommateur ) .
Le producteur qui traitait à 100 et qui réduit à 70 va être certifié ( ? )….et celui qui est à 10 mais qui ne diminue pas n’y a pas droit…..alors , quelle confiance ?
Tout cela mérite bien des éclaircissements pour être reconnu sérieux et acceptable .
Autre questionnement :Qui contrôle ? et comment ?
Bien du travail reste à faire pour vraiment assurer notre pérennité au travers d’une possible crédibilité .
Quelle crédibilité accorder à tout ce “battage” médiatique ?
Que me garanti de concret cette nouvelle dénomination ? ( ,en tant que consommateur ) .
Le producteur qui traitait à 100 et qui réduit à 70 va être certifié ( ? )….et celui qui est à 10 mais qui ne diminue pas n’y a pas droit…..alors , quelle confiance ?
Tout cela mérite bien des éclaircissements pour être reconnu sérieux et acceptable .
Autre questionnement :Qui contrôle ? et comment ?
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