La LDH s’intéresse aux conflits liés à l’environnement

23 juin 2016 - La rédaction 
Alors que les électeurs de Loire-Atlantique sont invités à se prononcer le 26 juin sur l'opportunité que représente l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) estime que la procédure de validation des grands projets laisse insuffisamment place au débat public.

Pour la Ligue des droits de l'Homme, « la démocratie se nourrit du débat public. » Elle ne peut donc pas se limiter à la prise de décision des élus ou aux affirmations des experts, tout particulièrement en ce qui concerne les grands projets. « Manifestement, dans le cas précis du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, comme dans beaucoup d'autres, les mécanismes de consultation et de débat ne répondent pas aux besoins d'un dialogue et d'une consultation réelle », constate la LDH. L'organisation avait déjà pointé du doigt ce déficit démocratique dans le cadre du barrage de Sivens ou bien encore de la ferme des mille vaches.

« La transparence des projets, la diffusion des expertises et le débat contradictoire autour d'elles, l'information et la consultation effective des populations concernées doivent accompagner la décision des élus, estime encore la Ligue des droits de l'Homme. Sans cela, les formes de la démocratie auront été, sans doute, respectées, mais pas l'esprit de celle-ci, qui seul permet l'adhésion la plus large. »

 

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