Le début d'année marque le début de l'examen, en première lecture, du projet de loi d'avenir agricole. Le débat des députés commence aujourd'hui le 7 janvier et devrait durer jusqu'au 14 janvier, date du vote. Le projet passera ensuite entre les mains des sénateurs. Dans ce texte, dédié notamment à l'agro-écologie chère au ministre Stéphane Le Foll, sont abordés : installation, artificialisation des terres, alimentation, enseignement, utilisation des produits phytosanitaires, soins vétérinaires, forêt… En savoir plus sur son contenu.
Des « états généraux de l'agriculture » pour cibler les manques du texte
Alors que le projet de loi d'avenir agricole est débattu à l'Assemblée, Xavier Beulin, président de la FNSEA, annonce la tenue d'états généraux de l'agricuture d'ici le 22 février.
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Les syndicats FNSEA* et JA*, l'APCA*, Coop de France et la CNMCCA*, qui représentent les cinq organisations professionnelles agricoles majoritaires, ont d'ores et déjà annoncé, lors d'une conférence de presse commune le 7 janvier, leur intention d'organiser des « états généraux de l'agriculture » d'ici le 22 février, date de l'ouverture du salon de l'agriculture, en présence de différents ministres. « Il ne s'agit pas de s'opposer à la loi d'avenir, a expliqué Xavier Beulin, président de la FNSEA, mais de mettre le doigt sur ses lacunes, et surtout proposer des solutions supplémentaires, complémentaires. » Principaux motifs de mécontentement, déjà maintes fois mis en avant en 2013 : le manque de simplification administrative, la nécessité de réduire le nombre de taxes imposées aux entreprises, l'oubli de mesures concernant la modernisation et l'investissement pour la compétitivité.
* Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, Jeunes agriculteurs, Assemblée permanente des chambres d'agriculture, Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles