Les premiers échanges ont eu lieu entre les groupes socialistes et républicains. Les grands axes de cette proposition de loi, qui vise à renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire, ont été abordés. Il faudra attendre le 3 février pour la poursuite de son examen et le premier vote du texte. Il porte en premier lieu sur une hiérarchisation des débouchés pour les denrées non-commercialisées. Le don alimentaire figure comme prioritaire, avant l'alimentation animale, la fertilisation des sols et la valorisation énergétique en dernier recours.
Une loi qui concerne les supermarchés plus que les agriculteurs
Pour concrétiser cette priorité au don, l'auteur du texte Guillaume Garot entend rendre obligatoire des conventions liant chaque distributeur à une association caritative. Des sanctions sont prévues pour éviter la destruction volontaire de denrées alimentaires encore consommables par les commerces de détail.
Enfin, la loi intègre la lutte contre le gaspillage alimentaire dans les parcours scolaires, ainsi que dans le champ de la responsabilité sociale des entreprises. Aucun article ne concerne a priori le maillon agricole des filières alimentaires.