La lutte biologique inondative testée en Martinique

8 janvier 2013 - La rédaction 

La Fredon* Martinique mène un projet de lutte biologique inondative, par lâcher en masse d'auxiliaires, contre trois bio-agresseurs majeurs des cultures maraîchères : le puceron du melon (Aphis gossypii), l'aleurode du tabac (Bemisia tabaci) et la pyrale des cucurbitacées (Diaphania hyalinata). L'objectif est de réduire l'utilisation des produits phytosanitaires.
 

 src=
Aleurode du tabac

Plus cher, mais moins risqué
Selon Emilie Achard, de la Fredon, « cette méthode alternative de lutte biologique sur ces trois ravageurs coûte plus chère que la lutte actuelle. Cependant, de nombreux critères, difficilement chiffrables, sont favorables à la lutte biologique inondative : pas de risques pour l'environnement ni pour la santé humaine, absence de délai avant récolte… ».

Afin de disposer de ces auxiliaires, un petit élevage local est prévu. « La mise en place d'essais permettront de tester l'efficacité des auxiliaires des cultures locaux pour envisager de futurs lâchers et permettre de calculer le coût réel de la lutte biologique en Martinique » précise Emilie Achard.

* Fredon : Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter