Ainsi s’est exprimée Nelly Olin, la ministre de l’Écologie et du Développement durable lors de la clôture des rencontres Farre, Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement, tout en reconnaissant cependant le travail accompli par Farre. Ces 9es rencontres, qui se sont déroulées le 11 janvier 2006 à Paris, dans les locaux de l’Unesco, avaient pour thème “Agriculture et biodiversité, réussir un partenariat gagnant-gagnant”.
Le président de Farre, Bernard Guidez, a rappelé à cette occasion la détermination de Farre qui s’appuie sur deux idées force : que les agriculteurs témoignent de leur conviction que l’environnement n’est pas un ennemi mais bien le nouvel allié de leur performance économique ; que la qualification “Agriculture raisonnée” des exploitations n’est pas une fin en soi mais une étape nécessaire pour qu’un processus d’amélioration continu et d’innovation s’enclenche dans chaque exploitation.
En matière de biodiversité, le président a souligné que les agriculteurs ont intérêt à s’investir rapidement dans une démarche de biodiversité en ne considérant plus la parcelle mais l’ensemble de l’exploitation comme une entité en lien avec son territoire. D’ailleurs, les intervenants à ce colloque sont unanimes : la protection de la biodiversité doit se gérer de manière collective, sur des zones déterminées.