Selon une étude du ministère de l’Agriculture, la pratique du non labour se répand de plus en plus. En 2006, environ 34% des grandes cultures semées l’ont été sans labour préalable alors qu’en 2001, 21% des terres étaient concernées. Cette évolution concerne l’ensemble des cultures, notamment le blé tendre (44% des surfaces contre 25% en 2001) mais aussi le colza et l’orge (respectivement 47% et 28% de surfaces non labourées). Les grandes exploitations sont plus nombreuses à abandonner le labour : 74% des plus de 400 hectares contre 29% des moins de 50 hectares. Les raisons de ces changements sont surtout d’ordre économique et environnemental : gain d’énergie, de temps et limitation de l’érosion des sols.
Point négatif toutefois, la prolifération des mauvaises herbes implique un recours plus fréquent aux herbicides (1,7 traitement sur une parcelle non labourée contre 1,4 sur une parcelle labourée). Mais il existe des alternatives : le désherbage mécanique et surtout une bonne gestion de la rotation des cultures.
Point négatif toutefois, la prolifération des mauvaises herbes implique un recours plus fréquent aux herbicides (1,7 traitement sur une parcelle non labourée contre 1,4 sur une parcelle labourée). Mais il existe des alternatives : le désherbage mécanique et surtout une bonne gestion de la rotation des cultures.