La stratégie de Le Foll sur le bien-être animal et les abattoirs

« Je n'ai pas attendu la publication des vidéos pour agir », a tenu à affirmer Stéphane Le Foll le 5 février  lors de la présentation de la stratégie nationale sur le bien-être animal

C'est une annonce dont le timing n'est sans doute pas étranger aux récentes actions de l'association L214 : Stéphane Le Foll a révélé son plan d'actions pour le bien-être animal le 5 avril. « Je n'ai pas attendu la publication des vidéos pour agir », a-t-il pourtant tenu à affirmer. Reste que la question de la maltraitance dans les abattoirs a été remise au centre des cinq grands axes définis en septembre 2015.

Focus sur les abattoirs
Les représentants du bien-être animal de chaque abattoir seront inscrits en préfecture, et leur statut protégé par ce nouveau texte, afin qu'ils puissent attirer l'attention sur des dysfonctionnements sans crainte de « représailles » de leur employeur. L'objectif est clair : Stéphane Le Foll souhaite responsabiliser la filière. 4,3 millions d'euros  seront déployés pour promouvoir les méthodes de sélection de poussins qui ne nécessitent pas le broyage des mâles. Si l'idée d'installer des caméras dans les abattoirs n'est pas totalement écartée, le ministre affiche une préférence pour la  promulgation des bonnes pratiques.  

Affirmer le rôle de l'Etat
Les actes de maltraitance seront à l'avenir considérés comme des délits, impliquant des sanctions pénales.

Une plateforme dédiée à la formation sera proposée dans le cadre du centre national de référence sur le bien-être animal. Le ministre a également réaffirmé sa volonté de renforcer les contrôles vétérinaires.

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