La Stratégie nationale pour la biodiversité au ralenti

5 novembre 2015 - La rédaction 
A la mi-parcours de la Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) 2011-2020, le Conseil général de l'environnement et du développement durable publie un bilan. Et déplore une mobilisation qui stagne, et un engagement des acteurs adhérents parfois insuffisant.

Le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a publié mi-octobre un état des lieux à mi-parcours de la Stratégie nationale de la biodiversité 2011-2020. « Sa mise en œuvre repose, en grande partie, sur un dispositif de mobilisation des acteurs, ouvert largement à toute personne morale, comportant deux étapes : adhésion puis engagement », précise la SNB. Or, si plus de 430 organismes ont adhéré à la SNB depuis 2011, seulement une centaine de dossiers d'engagement volontaire ont été déposés depuis 2012, débouchant sur 74 programmes d'action en faveur de la biodiversité ayant bénéficié d'une reconnaissance, pour des durées allant de 1 à 3 ans.

« Le nombre d'adhésions stagne depuis 2012 à une soixantaine par an et le nombre de dossiers présentés a fléchi en 2014, et une nouvelle fois en 2015. Il apparaît que ce dispositif original peine à prendre son essor », déplore la SNB.

Au printemps 2015, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), les Jeunes agriculteurs (JA), l'Assemblée permanente des chambres d'agricultures (APCA) et Coop de France annonçaient leur adhésion à la SNB, Stratégie nationale pour la biodiversité. Contactée par campagnesetenvironnement.fr, la FNSEA affirme préparer le plan d'actions qu'elle soumettra au comité national de suivi de la SNB début 2016.

Pour aller plus loin.

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