La Suède avertit qu’il n’existe « pas de plan B » pour le climat

7 juillet 2009 - La rédaction 

Les engagements pris par les grands pays industrialisés pour réduire leurs émissions de CO2 sont insuffisants pour espérer limiter le réchauffement de la planète et « le temps presse », a averti la Suède qui vient de prendre la présidence semestrielle de

Andreas Carlgren, ministre suédois de l’Environnement

l’Union européenne au 1er juillet. « Il reste six mois pour la réunion internationale de Copenhague, mais seulement trois semaines de négociations utiles », a souligné le ministre de l’Environnement suédois Andreas Carlgren lors d’une conférence de presse à Bruxelles. « Nous devons parvenir à un accord international à Copenhague, en décembre, parce que nous n’avons pas d’autre choix. Il n’y a pas de plan B », a-t-il insisté. Pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C, les scientifiques demandent aux pays industrialisés de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 25 % à 40 % pour 2020 par rapport à leurs niveaux de 1990. L’Union européenne s’est engagée à les réduire de 20 %, et de 30 % en cas d’accord international.

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