La suie, un impact sous-estimé sur le réchauffement climatique

17 janvier 2013 - La rédaction 

La suie, ou « carbone noir », serait le deuxième facteur de réchauffement climatique après le CO2, selon une étude publiée dans la revue américaine « Journal of Geophysical Research : Atmospheres ». Les quantités de suie émises chaque année seraient deux fois plus importantes que ce qu'estimait le Giec, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, en 2007.

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Ce sont les feux de forêt et de savane qui sont les principales sources d'émission de suie

Des causes variables d'un continent à l'autre
Ce sont les feux de forêt et de savane qui sont les principales sources d'émission de suie, élément résultant de la combustion incomplète de combustibles fossiles et de biomasse. La fréquence de ces feux de forêt pourrait être accentuée par la sécheresse et le réchauffement climatique. En Europe, Amérique du Nord et Amérique latine, les rejets dus aux moteurs diesels représentent 70 % des émissions de « carbone noir ». Les utilisations de bois et de charbon pour le chauffage constituent également d'importantes sources d'émissions de suie en Asie, Afrique et Europe de l'Est.

La suie ne restant qu'une semaine à dix jours dans l'atmosphère, les effets d'une diminution des rejets seraient rapidement visibles. L'application de mesures visant à limiter les émissions permettrait, selon les scientifiques, de diminuer le réchauffement climatique de 0,5 °C d'ici à 2050. Afin d'agir sur le réchauffement climatique à long terme, le plus important est de réguler les émissions de CO2, cette molécule pouvant persister plusieurs décennies dans l'atmosphère.

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