Par surface de 16 kilomètres de côté, la terre de France va être totalement auscultée dans les cinq années à venir. Cet engagement a été pris par le Groupement d’intérêt scientifique sur les Sol (GIS Sol) le 16 mai, lors de la signature d’une convention engageant ses membres (ministères de l’Agriculture, de l’Écologie, Inra, Ademe et Institut de recherche pour le développement). Pour l’heure, 47 % du territoire sont couverts par un système informatisé qui décrit la nature des sols et ses possibles dégradations. Toutes les zones sont concernées, qu’elles soient agricoles, urbaines ou industrielles. Le coût de l’opération s’établit à 5 millions d’euros par an. Les premières observations montrent une baisse progressive en matière organique, des phénomènes localisés mais importants d’érosion et des zones de contamination diffuse en métaux lourds. Les prélèvements qui seront effectués prendront désormais en compte la qualité biologique des sols.