La "trame verte et bleue"

27 février 2009 - La rédaction 

Elle forme le réseau des éléments de territoire et de milieux naturels qui se connectent entre eux :

  • les habitats naturels de la flore et de la faune sauvages et spontanées,
  • les sites de reproduction,
  • les sites de nourrissage,
  • les sites de repos et d’abri,
  • les « couloirs » (corridors) de déplacement (dont migration) de la faune sauvage,
  • les « couloirs » (corridors) de dispersion de la flore.

Les habitats sont en quelque sorte les nœuds du maillage. Ils jouent le rôle de réservoir de gènes, d’espèces et de communautés pour la biodiversité.

LES CONSTITUANTS DE LA TRAME
Ils peuvent être continus ou en « pointillés » (on parle alors parfois de structures en gué), permanents ou non, « immatériels » comme les axes migratoires des oiseaux ou des poissons marins).
À titre d’exemple, sont considérés comme éléments de trame verte : certaines forêts, les zones humides, les coteaux calcaires, les zones dunaires, les falaises, les haies, dans la mesure où ils constituent des milieux plus épargnés par les impacts des activités humaines ou par la construction d’infrastructures.
Les corridors peuvent aussi résulter d’aménagements humains : réseaux bocagers, talus routiers, bords de canaux, réseaux de fossés, jardins, friches.
Pour la trame bleue : cours d’eau, canaux, étangs, lacs, mares.

LES PELOUSES CALCAIRES sont des milieux secs qui permettent
à des plantes et à des insectes typiquement méditerranéens de vivre
sous nos latitudes.
Ces formations jouent un rôle important au niveau du paysage en formant une zone de transition entre les forêts de plateaux et les cultures de bas de versant ou les vignes. Elles sont en voie de disparition. Elles doivent leur existence au pâturage. Or, la disparition de ces pratiques agropastorales favorise l’installation des buissons, puis de la forêt.

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