“La terre, l’eau et le soleil resteront les assurances vie de notre planète avec sa population multipliée par deux d’ici à 2050”, a indiqué Claude Roy, coordonnateur interministériel pour la valorisation de la biomasse (1). Il intervenait lors d’un débat organisé à l’issue de l’assemblée générale de l’Unifa, fédération des industries de la fertilisation, le 29 juin. “Un tiers peut-être du potentiel agricole et forestier sera tourné vers des nouveaux marchés comme l’énergie, les matériaux, les molécules, ajoute Claude Roy. L’avenir pour l’agriculture est de produire de manière performante, tout en respectant les sols, les ressources en eau et le fragile équilibre de l’écosystème…” Ces convictions sont partagées par les adhérents de l’Unifa, indiquent ses responsables, “tous mobilisés par la qualité des productions végétales, la protection de l’environnement et l’entretien de la fertilité des sols agricoles français.” (1) Placé auprès du ministère de l’Agriculture, Claude Roy a pour mission essentielle de proposer au Gouvernement les grandes orientations de valorisation de la biomasse (voir ce terme dans notre glossaire) en matière de politiques énergétique, agricole et industrielle.
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