Preuves à l’appui ! Voici les maîtres mots de la communication de l’agriculture raisonnée. Cette démarche est source de progrès, elle prépare l’avenir et ne se limite pas au simple respect des exigences contenues dans le référentiel. Elle relève d’un véritable état d’esprit.
Mais, au-delà des bons mots, faut-il pouvoir percevoir de façon qualitative ou quantitative les améliorations pressenties pour chacun des thèmes défendus par ce référentiel. Cinq grands axes se dégagent : regain de biodiversité, amélioration de l’image, meilleur rendement technico-économique, valorisation du débouché, qualité de vie.
En février 2006, plus de 1 200 exploitations sont qualifiées avec une dominante pour les filières en contact direct avec les consommateurs. Dans un secteur hyper concurrencé, le viticulteur relève un point fort : “je vends ma différence”. Preuve que l’agriculture raisonnée parle. Elle parle environnement à des citadins de plus en plus attentifs. Elle montre aussi le vrai visage de la ferme France. Celle qui rend un service à la société : la nourrit mais produit de nouvelles énergies, recycle ses déchets.
L’agriculture raisonnée se place dans une logique de développement durable. Les équilibres entre la nature et l’activité humaine se déplacent. Chacun retrouve sa place légitime. D’un côté, la biodiversité regagne du terrain. De l’autre, l’axe économique se trouve redressé. Les améliorations techniques, les investissements consentis impactent positivement le résultat. Le raisonnement des pratiques limite les achats d’intrants.
L’organisation ainsi rationalisée influe positivement sur le travail des salariés mais améliore aussi la qualité de vie de l’exploitant.