Le 17 mars à Nantes, le pôle de compétitivité Végépolys organisait un colloque pour que les acteurs de l'agriculture urbaine se rencontrent.
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Le 17 mars 2016 à Nantes, le pôle de compétitivité Végépolys organisait un colloque pour que les acteurs de l'agriculture urbaine se rencontrent. Des entreprises proposent désormais un éventail de services adaptés à la culture, souvent innovants : solutions bas carbone ; outils de gestion du climat, de la luminosité, des déchets ou encore de l'énergie ; technologies sophistiquées comme l'hydroponie ; des compétences de réhabilitation des friches polluées, etc.
Limiter les transports
Malgré son image high-tech, l'agriculture urbaine ne date pas d'hier. Les villes se sont construites sur des terres fertiles, pour que le maraîchage soit possible en ceinture des villes et afin de limiter le transport. Aujourd'hui, c'est également sur cet argument que cette forme d'agriculture se développe.
« En moyenne, un aliment qui arrive dans les assiettes a parcouru 3500 kilomètres. C'est aberrant », indique Marie Fiers, ancienne chercheuse à l'Institut national de la recherche agronomique, Inra, et fondatrice d'Urban Leaf, spécialisée dans l'aquaponie.
Les formes d'agriculture urbaine sont variées. Les producteurs peuvent être des professionnels ou des amateurs, elle se situe dans un milieu urbain dense ou en périphérie, elle s'insère dans des circuits courts ultra-frais ou longs plus classiques, avec des modèles de gouvernance les plus diverses.