Souhaité par le Président de la République, Emmanuel Macron, le Varenne agricole de l’eau et du changement climatique a débuté le 28 mai. L’événement a été lancé par le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, et la secrétaire d’Etat en charge de la biodiversité, Bérangère Abba. Obejctif : identifier de manière concertée des solutions concrètes et opérationnelles, pour permettre aux agriculteurs de continuer à produire malgré les aléas climatiques. « Si nous voulons que nos agriculteurs continuent à nous nourrir, il faut que nous leur donnions les moyens techniques et économiques pour accroître leur résilience », assure le ministre.
Des travaux scindés en trois groupes
Pour mener à bien cette mission, trois groupes de travail ont été mis en place. Un premier sur la gestion conjoncturelle des épisodes climatiques extrêmes, afin d’établir un protocole d’anticipation de gestion des crise. Le deuxième axe concerne la résilience de l’agriculture. Des diagnostics en régions seront ainsi notamment réalisés dès l’automne par les chambres d’agriculture. Une feuille de route sera rendu en décembre, présentant les résultats de ces évaluations, et une « boite à outils », recensant les leviers mobilisables sur le terrain. Enfin, le troisième groupe s’attaquera à l’accès sur le long-terme à l’eau, pour dépasser les clivages sur le sujet. Il s’agira notamment de favoriser la mise en place des projets de territoire de gestion de l’eau (PTGE), qui selon le cap fixé par le Gouvernement, devraient être au moins 100 en 2027. 43 d’entre eux sont actuellement en place. L’ensemble de ces travaux sera restitué en janvier 2022. Ils devront permettre de construire une stratégie d’adaptation et d’anticipation des besoins agricoles en eau.