« Des volailles françaises aux Français ! » L’interprofession Volaille de chair (Anvol) a lancé, le 7 septembre, un manifeste pour « appeler à une mobilisation générale en faveur du soutien des élevages de volailles en France ». Alors que la filière a connu une hausse des ventes sur les deux dernières années (+5,9 % entre 2021 et 2019), les importations de poulets restent très hautes : 49 % du poulet consommé par les Français a été importé au premier semestre 2021. Pour l’Anvol, « il s’agit donc aujourd’hui de renforcer la mise en avant du savoir-faire français et de le valoriser en continuant à travailler collectivement avec les distributeurs, restaurateurs et transformateurs. »
+ de 25 % d’augmentation des prix des matières premières
Cette année, les 34 000 agriculteurs de la filière ont connu de nombreuses difficultés. En plus de la hausse des importations, les prix des matières premières ont flambé (plus de 25 % d’augmentation entre 2020 et 2021), et l’épizootie d’influenza de l’hiver dernier a causé des pertes importantes dans les exploitations du Sud-Ouest. Pour l’Anvol, il est aujourd’hui indispensable de pouvoir « procéder aux rénovations et aux constructions de poulaillers qui s’imposent, que ce soit pour les élevages standards, bio ou Label Rouge. »
Les filières avicoles françaises, « exemplaires »
L’interprofession rappelle que les Français sont demandeurs de volailles françaises : d’après une enquête d’Opinion way datant de 2019, 89 % des Français exprimaient leur envie d’en consommer. L’Anvol explique cela notamment par « l’exemplarité » des filières, qui, selon elle, se distinguent par la diversité de ses espèces (poulets, dindes, pintades, canards, pigeons et caille), ainsi que par ses modes d’élevages (standard, standard +, bio et Label Rouge). L’interprofession mentionne également la place de n°1 de la France en Europe, concernant les élevages extérieurs.
A travers son pacte « Ambition Anvol 2025 », datant de début 2020, l’interprofession s’est engagée dans la poursuite de recherche de cette excellence, notamment au travers du développement des circuits courts, du bien-être animal et de la réduction des antibiotiques.