Laurence Hugou – Le secteur viticole se prépare à l’ISO 26000

4 décembre 2008 - La rédaction 
A l'occasion du colloque sur les systèmes de management environnemental (SME) en agriculture, organisé par l'Ademe le 11 décembre à Amiens, retrouvez en exclusivité chaque semaine une initiative présentée lors de cette journée. Aujourd'hui, Laurence Hugou du département qualité et service formation à l’Institut coopératif du vin (ICV)...

Trente sept défis « développement durable » à relever pour les exploitations viticoles

Laurence Hugou: “une validation qui repose sur la connaissance du métier”

et entreprises coopératives. La démarche de progrès engagée par l’Institut coopératif du vin (ICV) vise à préparer le secteur viticole à la future norme « responsabilité sociétale des entreprises », ou ISO 26000. « À travers l’intégration simultanée des problématiques économiques, sociales et environnementales dans la gestion d’entreprise, le guide français SD 21000 permet d’appréhender la future norme internationale ISO 26000 en cours d’élaboration », annonce Laurence Hugou en charge du dossier à l’ICV. Depuis mars 2007, l’ICV anime 12 entreprises coopératives vinicoles leaders de la région Sud-Est en les engageant dans une démarche de développement durable. Au total, plus de 600 exploitations, représentant plus de la moitié des surfaces de déclaration de récolte. Plan de formation, ateliers collectifs et suivi individualisé sur 3 ans sont mis à leur disposition pour atteindre un unique objectif, viser « l’écosocio-efficience ». En clair : mettre en marché des produits à un prix compétitif satisfaisant les besoins des clients, apportant de la qualité de vie aux acteurs (producteurs et salariés), réduisant progressivement les impacts écologiques et l’usage des ressources. Une qualification qui ouvre, ou en tout cas consolide, de nombreux marchés. Et pour s’assurer d’un engagement sincère des entreprises, l’ICV a fixé des règles drastiques en termes de communication. « Les entreprises ne pourront communiquer sur cette démarche que si elles atteignent plus de la moitié des 37 enjeux fixés et si dans chaque famille d’enjeux elles obtiennent plus de 30 % de réalisation », explique Laurence Hugou, avant de préciser que « le niveau était très satisfaisant ! »

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter