C
ette étude répond, à travers 293 essais, aux deux principales critiques faites à l’agriculture biologique : des bas rendements et une quantité d’engrais biologique insuffisante.
Les essais indiquent qu’avec les rendements obtenus, l’agriculture biologique pourrait produire assez de nourriture pour nourrir la population mondiale (même si celle-ci progresse), sans augmenter la surface agricole actuellement cultivée.
Par ailleurs, les données des agro-écosystèmes tempérés et tropicaux montrent que les cultures de légumineuses pourraient fixer suffisamment d’azote pour remplacer la quantité d’engrais de synthèse actuellement utilisée.
L’agriculture biologique aurait donc, d’après cette étude, le potentiel de contribuer tout à fait sensiblement aux approvisionnements alimentaires globaux, tout en réduisant les dégâts sur l’environnement générés par l’agriculture conventionnelle.