Le bio pourrait être le moteur de l’agriculture durable

31 mai 2007 - La rédaction 

L’Inra (Institut national de la recherche agronomique) considère l’agriculture biologique comme un « prototype d’agriculture durable ». Avec l’appui de son succès commercial et la mise en place de dispositifs institutionnels, les chercheurs s’interrogent sur sa vocation de développement. « Pour cela, il faudrait arrêter de considérer l’agriculture biologique uniquement comme une niche », explique Stéphane Bellon, coordinateur du programme Agribio de l’Inra. Il préconise ainsi la création d’un réseau national et insiste sur le rôle moteur que pourrait jouer l’agriculture biologique, notamment au niveau de la recherche.

Agribio, un programme de recherche sur l’agriculture biologique

Lancé en 2000, par l’Institut national de la recherche agronomique en partenariat avec la profession agricole, Agribio est un programme de recherche sur l’agriculture biologique. Renouvelé fin 2003, ce programme a soutenu depuis son lancement 28 projets de recherche, mobilisé une vingtaine d’unités de recherche de l’Inra et l’équivalent de 50 chercheurs à temps plein. Les projets ont porté sur de nombreux aspects techniques des itinéraires de production (fertilisation, lutte contre les bio-agresseurs, semences et plants) en grandes cultures, maraîchage, arboriculture et élevage (lait, ovin) ; sur la qualité des produits (blé panifiable, lait) ; sur les aspects environnementaux de l’agriculture biologique (perte nitrique, réduction des traitements en cuivre…) et sur les trajectoires de conversion vers l’agriculture biologique.

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