Pour l’année 2019, les chiffres du bio sont « très bons ». Le Président de l’Agence bio l’a annoncé dès le début de sa présentation de l’état du marché, lors d’une conférence en ligne organisée le 9 juillet. Le chiffre d’affaires du marché bio s’établit ainsi à 11,93 milliards d’euros en 2019, soit une progression de 13,5 % par rapport à 2018. Concrètement, la consommation de produits bio a doublé en 5 ans, qui représentent désormais 6 % des paniers des ménages.
La SAU multipliée par deux en cinq ans
Les surfaces continuent elles aussi de gagner du terrain. En 2019, 8,5 % de la SAU est en bio, soit 2,3 millions d’hectares. C’est deux fois plus qu’il y a 5 ans. Une dynamique qui se ressent aussi à l’aval de la chaîne de production. « Tous les secteurs ont recruté, nous constatons une hausse de l’emploi de 15 % », précise le président de l’Agence bio. La France est ainsi le deuxième pays européen, derrière l’Espagne, en termes de surfaces converties. « L’objectif de la Commission européenne est d’avoir 25 % de la SAU européenne en bio en 2030, cela nous paraît atteignable mais la France doit s’emparer de cet objectif indique Philippe Henry. Nous allons aussi mettre le focus sur l’accompagnement technique des agriculteurs qui prennent des risques en passant au bio. »
Etudier l’évolution des circuits courts
Avec 55 % des ventes s’y opérant, grande distribution est encore le circuit de distribution principale. La vente directe se stabilise à 11% des ventes, sans réelles évolutions d’une année sur l’autre. « La vente directe existait déjà, mais la période a rapproché les gens, ce modèle a le vent en poupe. Nous allons mettre l’accent sur ce sujet pour voir si cette tendance se confirme dans les prochaines mois. » La tendance est la même du côté des importations de produits bio, qui restent à un niveau identique à 2018, à 33 %.
C’est bien que les Français prennent conscience que se nourrir sainement est important mais les chiffres montrent que 33% du bio est importé et l’essentiel du bio est acheté dans les moyennes et grandes surfaces. Ce serait bien de tirer encore plus les enseignements de la crise récente en soutenant vraiment le local et la vente de produits locaux. Mefions nous de l’appelation “vente directe” qui ne veut pas dire local mais signifie qu’il y a seulement un intermediaire… celui-ci pouvant se trouver à des centaines de kilomètres voir des milliers!!
Une consommatrice attentive!.
Il est vrai que “vente directe ” seul ne garanti pas grand chose .
Un chiffre ,cependant ,m’interpelle : un tiers de l’alimentation bio est importé !.
Bien que si nous voulons continuer avec notre type alimentaire , il faudra toujours importer le café , le thé,le cacao,les bananes ,etc. ,il en demeure pas moins des possibilités pour les producteurs français , d’autant plus que les consommateurs sont toujours plus demandeurs .
L’avenir est bien vers le Bio .
C’est bien que les Français prennent conscience que se nourrir sainement est important mais les chiffres montrent que 33% du bio est importé et l’essentiel du bio est acheté dans les moyennes et grandes surfaces. Ce serait bien de tirer encore plus les enseignements de la crise récente en soutenant vraiment le local et la vente de produits locaux. Mefions nous de l’appelation “vente directe” qui ne veut pas dire local mais signifie qu’il y a seulement un intermediaire… celui-ci pouvant se trouver à des centaines de kilomètres voir des milliers!!
Une consommatrice attentive!.
Il est vrai que “vente directe ” seul ne garanti pas grand chose .
Un chiffre ,cependant ,m’interpelle : un tiers de l’alimentation bio est importé !.
Bien que si nous voulons continuer avec notre type alimentaire , il faudra toujours importer le café , le thé,le cacao,les bananes ,etc. ,il en demeure pas moins des possibilités pour les producteurs français , d’autant plus que les consommateurs sont toujours plus demandeurs .
L’avenir est bien vers le Bio .