Le bio, un marché qui s’affirme

1 février 2007 - La rédaction 
Les produits bio sont de plus en plus ancrés dans les habitudes de consommation des Français, nous indique le baromètre Agence Bio / CSA et dont les résultats pour l’année 2006 viennent d’être présentés.

Le bio n’est plus confidentiel : 40 % des Français reconnaissent consommer des produits bio au moins une fois par mois (contre 37 % en 2003), 23 % au moins une fois par semaine et 7 % tous les jours. Leur « panier » bio s’élargit : ils consomment aujourd’hui 5 catégories différentes de produits bio contre 4,4 en moyenne en 2005. Enfin, 24 % d’entre eux ont l’intention d’augmenter leur consommation et 71 % de la maintenir. Le marché touche peu à peu toutes les couches de la population.

Didier Perreol, président de l’Agence bio « Consommer bio, c’est voir plus loin. L’agriculture bio s’intègre dans le développement durable et doit aussi intégrer d’autres valeurs qui le composent comme, outre le respect de l’environnement, la biodiversité ou le commerce équitable ».

Cette tendance de fond est reflétée par l’évolution du marché des produits alimentaires bio, évalué à 1,6 milliard d’euros sur 2005. Ce marché a enregistré une augmentation moyenne de + 9,5 % depuis 1999 alors que, dans le même temps, l’ensemble du marché alimentaire progressait de 3,6 % par an.

De nombreux rendez-vous dans l’année
Un vaste programme de communication est mis en place pour permettre à un large public de découvrir les particularités des produits bio. 2007 sera ponctuée de nombreuses actions d’informations, depuis le Salon international de l’agriculture, en passant par Internet, la télévision et bien sûr, le grand rendez-vous annuel Printemps Bio, du 1er au 15 juin. Tous les détails sur le site Internet de l’Agence bio.

 class=L’agriculture bio, un mode de production spécifique

Fondée sur le respect de l’homme et de la nature, l’agriculture biologique se distingue par son mode de production particulier :
– sans utilisation de produits chimiques de synthèse : pesticides, engrais, désherbants…
– sans utilisation d’organismes génétiquement modifiés.
Elle s’appuie sur le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures, la lutte biologique et le bien-être animal.

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