Le chanvre, « surfaces d’intérêt écologique » ?

12 mars 2013 - La rédaction 

Les producteurs de chanvre attendent la réforme de la Pac, sur laquelle la Commission européenne doit se prononcer très prochainement, avec inquiétude.
 

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Une maison à base de chanvre procure une économie de 27 t d'équivalent CO2 par rapport à une maison en matériaux traditionnels.

Le chanvre souffre de la concurrence avec d'autres cultures d'assolement comme le colza et le tournesol, plus  rémunérateurs pour  l'agriculteur. Et en aval, les fibres issues du chanvre sont menacées par le dumping des fibres minérales dont les prix sont indexés sur le gaz naturel. L'interprofession craint une disparition pure et simple des 15 000 hectares de cette culture en Europe si des dispositifs spécifiques ne sont pas pris en sa faveur notamment l'éligibilité aux surfaces d'intérêt écologique via les « cultures sans phytosanitaire ».

Le chanvre : des chiffres et des vertus
– 11 600 hectares en France.
– zéro pesticide (aucune molécule homologuée).
– 70 unités d'azote seulement contre environ 250 unités pour le blé ou le colza.
– un écosystème proche de celui de la forêt très favorable à la biodiversité.
– des marchés dans les fibres et l'éco-construction : une maison à base de chanvre procure une économie de 27 t d'équivalent CO2 par rapport à une maison en matériaux traditionnels. Par ailleurs le béton de chanvre n'émet pas de composés organo-volatils. (données de Interchanvre).

 

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