Le conseil régional labellise sa première réserve naturelle

30 octobre 2006 - La rédaction 

C’est une première sur le territoire français : un conseil régional, en l’occurrence celui de Lorraine, met en place une réserve naturelle régionale. Une initiative en faveur de la biodiversité qui concerne l’étang d’Amel, situé dans le département de la Meuse, et qui représente une surface de 147 ha. Un site naturel qui, outre son aspect paysager remarquable, présente un intérêt patrimonial et biologique certain car jouant un rôle important pour de nombreuses espèces d’oiseaux, en reproduction comme en migration et hivernage. Les mares adjacentes constituent également un réseau essentiel pour de nombreuses espèces d’amphibiens. Le conseil régional participera à la gestion et à la valorisation du site et les premières actions, comme par exemple la mise en place d’un deuxième observatoire, démarreront en 2007. Cette « première » pour la Lorraine fait l’objet d’une inauguration officielle le 31 octobre, en présence de Jean-Pierre Masseret, président de la région.

L’étang d’Amel, situé dans la Meuse, est considéré comme « espace écologique prioritaire » par le conseil régional de Lorraine, d’où cette labellisation.

Le conseil régional prévoit également la labellisation de trois autres espaces écologiques prioritaires sur l’ensemble de son territoire : la côte de Delme en Moselle, la vallée de la Moselle sauvage en Meurthe-et-Moselle et la tourbière de Thiéfosse dans les Vosges. Ces réserves naturelles régionales, ou RNR, ont un double objectif : protéger durablement les sites naturels présentant un intérêt écologique ou géologique majeur, et éduquer à l’environnement, par la connaissance et la valorisation du site.
C’est la loi « démocratie de proximité » en date de février 2002 qui a conféré aux conseils régionaux la compétence pour créer des réserves naturelles régionales de leur propre initiative ou pour répondre à la demande des propriétaires. Ces RNR ne concernaient auparavant que les propriétaires privés qui souhaitaient faire préserver certains de leurs terrains et s’appelaient alors « réserves naturelles volontaires ». Sous réserve que leurs propriétaires manifestent leur intention de conserver leur agrément, les réserves naturelles régionales intègrent ces réserves naturelles volontaires, catégorie de réserves supprimée. /></p>
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