Le développement durable, de la vigne à la bouteille

17 juin 2008 - La rédaction 

Le 10 juin, à Reims, l’Union des œnologues de la région Champagne organisait une journée technique sur le thème du développement durable. L’occasion pour les différents acteurs de la filière de partager leurs actions en faveur de l’environnement. Viticulture biologique ou raisonnée, gestion des déchets, plan d’économie des ressources en eau et en énergie, diminution du poids de la bouteille et des emballages, bilan carbone de la filière liège… sont quelques exemples des actions déjà mises en place par les différents acteurs champenois.  />Car comme le souligne Arnaud Descôtes, responsable environnement du CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne), « la filière des vins de Champagne est confrontée à quatre enjeux majeurs en matière de développement durable : la maîtrise des pollutions par les phytosanitaires, la préservation et la mise en valeur des terroirs, de la biodiversité et des paysages, la gestion responsable de l’eau, des effluents, des sous produits et des déchets et enfin le défi énergétique et climatique ». De la vigne à la bouteille, toute la filière peut et doit se donner les moyens d’agir en faveur de l’environnement. </p>
<div class=Exemple : le bilan carbone de la Veuve Clicquot

Le bilan carbone est une méthode permettant de repérer les postes d’émissions des gaz à effet de serre et ainsi agir à la source. Les champagnes de la Veuve Clicquot ont réalisé leur bilan carbone en 2002 . Les emballages (56%), les transports (17%) et l’utilisation d’énergie (10%) ont été identifiés comme les principales sources de GES. « Ce bilan carbone a d’abord été utilisé comme outil de communication et de sensibilisation à l’environnement. Nous avons mis en place d’un groupe d’animation sur les gestes environnementaux les « Gestes verts de la Veuve Clicquot », instauré une prime d’intéressement des salariés à la performance environnementale, partagé nos résultats avec le CIVC et informé les livreurs de raisin », explique Félix Bocquet, directeur environnement et qualité de la Veuve Clicquot. La seconde opération s’est portée sur la création d’emballages plus respectueux de l’environnement grâce à l’éco-conception ou l’utilisation de matériaux recyclés ou recyclables. L’entreprise s’est aussi attachée à réduire les déchets à la source en privilégiant les gros contenants et les consignes. Pour limiter les consommations d’énergie, un effort particulier a été fait pour optimiser la chaufferie, renforcer l’isolation et sensibiliser les employés sur la chasse au gaspillage. Enfin, la diminution du fret aérien a permis à l’entreprise d’améliorer son bilan carbone au niveau des transports.

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