Le hérisson montre la voie verte

10 décembre 2009 - La rédaction 

Afin d’étudier la circulation animale dans ses corridors écologiques, la ville de Nantes a décidé d’utiliser le hérisson. L’omnivore aux quelque 7 000 piquants n’a pas été choisi par hasard. Situé en haut de la chaîne alimentaire, il est réputé pour être un bon indicateur de la biodiversité. Les hérissons retrouvés morts feront également l’objet d’analyses toxicologiques pour déterminer la présence de pesticides. L’Ecole nationale vétérinaire de Nantes à qui la ville a confié l’étude rendra sa copie en septembre 2010. Des mesures permettant de préserver les corridors biologiques, voire d’en ajouter, seront alors définies. En cas de conflit d’intérêts entre projet urbain et autoroute des hérissons ? « On réfléchira à des aménagements », assure Ronan Dantec, adjoint au maire de la ville à l’environnement, interrogé par le journal Le Monde du 9 décembre. L’élu nantais ne manque pas de rappeler l’existence « d’un intérêt commun entre le hérisson et le piéton urbain ».

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