Il est moins célèbre que le blé, le maïs ou le colza. Il n’en a pas moins le vent en poupe : le lin s’affirme comme une culture d’avenir. Sa fibre est de plus en plus demandée, aussi bien pour ses usages textiles que dans de nombreux secteurs innovants. Il est de moins en moins rare de trouver du lin dans divers isolants ou dans de nouveaux matériaux du bâtiment et des transports.
Des rendements et des revenus en hausse
Le Groupement interprofessionnel des semences et plants (Gnis) rappelle que cette dynamique s’applique également au secteur agricole. En 25 ans, les rendements ont gagné 35 kg/ha/an de fibres longues, soit environ 3 % par an. Ou, en termes de revenus, 70 € en plus par an et par hectare pour le producteur.
La recherche variétale, atout de la filière lin
Au-delà de l’agronomie, l’innovation et la recherche variétale expliquent en grande partie ces progrès, selon le Gnis qui annonce une amélioration continue dans les prochaines années. Au menu : des variétés proposant plus de rendement, mais répondant également à d’autres problématiques, comme la verse, un problème physiologique dégradant la qualité comme la quantité de la récolte.
Le Gnis cite également la tolérance aux maladies et aux parasites comme un axe fort de recherche variétale sur le lin. Une manière de réduire l’utilisation de pesticides, comme le montre cet exemple emblématique : les produits de lutte contre la fusariose ne sont plus utiles depuis plusieurs décennies, grâce au caractère de résistance introduit dans toutes les variétés.