Le maïs OGM Mon 810 inquiète les apiculteurs

17 janvier 2012 - La rédaction 

Fin 2011, le Conseil d'État a annulé la clause de sauvegarde du maïs OGM Mon 810 de Monsanto, ce qui pourrait permettre à certains agriculteurs de le cultiver dès mars, date de début des semis. Si le gouvernement a, dans un communiqué du 13 janvier, clairement réaffirmé son opposition à cet OGM et indiqué que « la culture du Mon 810 resterait donc interdite en France en 2012 », les organisations d'apiculteurs restent inquiètes.

C'est ce qu'ils ont exprimé le 13 janvier aux ministères de l'Agriculture et de l'Écologie, par le biais de représentants de la Confédération paysanne, l'Union nationale de l'apiculture française, la Fédération française des apiculteurs professionnels, et les Faucheurs volontaires. « Si la France prenait une nouvelle clause de sauvegarde, il faudrait juste quelques semaines aux pro-OGM pour saisir le Conseil d'État et faire à nouveau sauter cette clause », alerte Guy Kastler, membre de la Confédération paysanne.

Leur principale crainte concerne la contamination du miel par cet OGM. « Ce pollen, retrouvé dans le miel, n'a pas d'autorisation en alimentation humaine ce qui rend le miel invendable », indique Guy Kastler. Une analyse que dément la société Monsanto pour laquelle ce miel est bien commercialisable.
Les organisations réclament des mesures complémentaires et immédiates à la clause de sauvegarde qui pourrait être prise contre le Mon 810.

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