Sur le territoire, mais aussi au niveau international, Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables (Medad) a livré le 29 juin, les orientations stratégiques de son super ministère… qu’il préfère d’ailleurs qualifier “de ministère du passage à l’acte”, un ministère “sans concession pour permettre à l’action publique d’être exemplaire”. Ainsi le développement durable est désormais au coeur de toutes les questions politiques : transport, énergie, bâtiment… et bien sûr agriculture. Pour ce dernier secteur, les passerelles sont là, rassure-t-il,Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie.
Toute la palette d’outils sera utilisée pour relever l’enjeu écologique : fiscalité, loi, contrat. Il fixe alors trois exigences pour respecter l’engagement du gouvernement : une exigence de responsabilité vis-à-vis des Français et des générations futures, une exigence de compétitivité économique, et une exigence de solidarité non seulement en France, mais aussi partout où l’écologie est en panne. L’avantage concurrentiel sera réservé à ceux qui produiront propre, l’environnement sera aussi générateur de plus d’emplois.
Par ailleurs la préparation de l’après Kyoto se fera sous présidence française de l’Union européenne : “nous voulons faire de cette date de l’après Kyoto en 2012, le véritable virage de l’humanité”.
Le ministère va se décliner en cinq pôles : la lutte contre le changment climatique ;