Les ministres chargés de l’Écologie, de la Santé, de l’Agriculture et de la Recherche annoncent dans un communiqué publié ce 19 janvier, leurs « propositions de plan d’actions sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante aux pesticides ». Des consultations vont être rapidement initiées avec les parties prenantes du monde agricole afin de finaliser le plan avant la fin du premier trimestre 2018.
Les actions proposées suivent quatre priorités :
1. Diminuer rapidement l’utilisation des substances les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement.
2. Structurer et renforcer la recherche sur les impacts des produits phytopharmaceutiques sur la santé en soutien du renforcement de la protection des populations.
3. Accompagner la recherche d’alternatives et la mise en oeuvre de ces solutions par les agriculteurs.
4. Renforcer le plan Écophyto 2, améliorer sa gouvernance et son fonctionnement.
Les propositions prennent en compte les recommandations des ateliers des États généraux de l’alimentation, du rapport de l‘Inra sur les alternatives au glyphosate et du rapport sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en France, remis en fin d’année aux ministres commanditaires et publié ce 19 janvier.
Le travail sur les phytos chimiques les plus préoccupants, soit vis à vis de la santé (par exemple diquat sans antidote), soit vis à vis de l’environnement (certains insecticides, les hormones herbicides…) est plus important que de se focaliser sur le glyphosate.
Le travail sur les phytos chimiques les plus préoccupants, soit vis à vis de la santé (par exemple diquat sans antidote), soit vis à vis de l’environnement (certains insecticides, les hormones herbicides…) est plus important que de se focaliser sur le glyphosate.
Espérons que cette commission prendra en compte les opportunités offertes par l’amélioration des plantes pour créer des variétés résistantes aux maladies et autres prédateurs. L’ émergence de nouvelles technologies comme l’édition de gènes est une veritable chance pour accélerer la selection dans ce sens d’une plus grande résistance des plantes. . Encore faut il que nos Politiques permettent à la Recherche d’utiliser ces outils de dernière génération dans le domaine des biotechnologies. Si nous ratons cette nouvelle ère des biotechnologies, nous condamnerons nos agriculteurs à acheter leurs semences à l’étranger car m^me le selectioneurs français seront obligés de quitter notre pays, au moins au niveau de leur recherche, pour survivre.
Espérons que cette commission prendra en compte les opportunités offertes par l’amélioration des plantes pour créer des variétés résistantes aux maladies et autres prédateurs. L’ émergence de nouvelles technologies comme l’édition de gènes est une veritable chance pour accélerer la selection dans ce sens d’une plus grande résistance des plantes. . Encore faut il que nos Politiques permettent à la Recherche d’utiliser ces outils de dernière génération dans le domaine des biotechnologies. Si nous ratons cette nouvelle ère des biotechnologies, nous condamnerons nos agriculteurs à acheter leurs semences à l’étranger car m^me le selectioneurs français seront obligés de quitter notre pays, au moins au niveau de leur recherche, pour survivre.