Le prix de l’agrobiodiversité fait la part belle aux ovins et aux caprins

4 mars 2014 - La rédaction 

Pour la deuxième année consécutive, la fondation du patrimoine remettait au Salon de l'agriculture le prix national de l'agro-biodiversité animale, un prix récompensant les élevages d'espèces rares et contribuant à la biodiversité domestique.
La fondation du patrimoine, que l'on connait plutôt pour ses actions de sauvegarde du patrimoine immobilier, s'intéresse également de près depuis plusieurs années au patrimoine naturel. C'est donc  plutôt logiquement  que la fondation a mis en place en 2013, en partenariat avec Ceva Santé animale, le prix de l'agrobiodiversité animale. Sous le haut patronage du ministère de l'Agriculture, trois élevages pour le moins originaux ont été sélectionnées et primées parmi plus de 50 candidatures. Il s'agit d'initiatives locales et individuelles soutenues par des statuts associatifs. Bien que le prix soit ouvert à tout type d'élevage, les trois lauréats sont cette année des races ovine et caprine.

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Le premier prix a été attribué à un éleveur de brebis avranchin.

Le premier prix, d'une valeur de 10 000 euros a été attribué au jeune éleveur breton Matthieu Pires pour son élevage de brebis avranchin. Dominique Léger, président de la fondation du patrimoine a souligné lors de la remise des prix, qui a eu lieu le 27 février au Salon de l'agriculture, l'unanimité avec laquelle les choix des jurys avait convergé vers l'exploitation, notamment au vu des qualités zootechniques de l'espèce et de l'originalité de la valorisation sous forme de « fermes mobiles ». L'élevage est en fait confié à différents propriétaires terriens pour un éco-pâturages permettant l'entretien des espaces verts.
Les deuxième et troisième prix reviennent respectivement à la chèvre des fossés, autre race bretonne, et à la brebis brigasque que l'on retrouve Provence – Alpes – Côtes d'Azur. Le ministre de l'Agriculture a honoré la remise des prix de sa présence et a exprimé l'importance qu'il attachait à la sauvegarde des espèces anciennes françaises, notamment au regard de la grande richesse en biodiversité qu'elles représentent et du potentiel agronomiques qu'elles possèdent.
 

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