Le rapport Stiglitz se décline au concret

6 octobre 2010 - La rédaction 

Empreinte carbone, consommation de matières premières en sont deux exemples. De nouveaux indicateurs de croissance et de progrès social sont en train de se développer, pour mieux prendre en compte les critères de développement durable dans le calcul de la croissance et ne plus se fonder uniquement sur le PIB. Un an après la remise du rapport Stiglitz, « de nombreux travaux ont été entrepris et des études publiées pour mieux prendre en compte les aspects liés au bien-être et à la soutenabilité », se félicitent le Commissariat général au développement durable (CGDD) et l’Insee. Les recommandations de la Commission Stiglitz ont également (en partie) inspiré le développement des 15 indicateurs retenus pour évaluer la Stratégie nationale du développement durable 2010-2013 (SNDD) adoptée en juillet.

Et demain ?

Pour l’année à venir, sur le volet « environnement », seront étudiés
– le contenu en CO2 du caddie des ménages (échéance fin 2010),
– la mise au point d’un indicateur territorial de potentiel de biodiversité (1 er semestre 2011) ;
– une estimation de l’ « empreinte eau » de la France, sur le modèle de l’empreinte carbone (début 2011).

La SNDD propose ses indicateurs

Parmi les 15 indicateurs de développement durable qui étayent l’avancée de la Stratégie nationale de développement durable, certains concernent de près l’agriculture et l’environnement. Citons l’empreinte carbone, les émissions agrégées de six gaz à effet de serre, la part d’énergies renouvelables, l’indice d’abondance des oiseaux commun, qui distingue les oiseaux des milieux agricoles, ou encore l’artificialisation des sols.

Empreinte carbone : le bon exemple

Dans la droite ligne des recommandations de la Commission Stiglitz, l’empreinte carbone été développée pour mesurer les émissions de CO2 liés aux achats des consommateurs. Un moyen de prendre en compte l’importation dans la consommation et d’évaluer « les émissions de CO2 générées à l’étranger par notre consommation nationale ». Bilan : « l’empreinte carbone de la demande finale de chaque Français s’élève à 9 tonnes par an, alors que 6,7 tonnes de CO2 sont émises en moyenne, par personne, sur le territoire français. »

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