pratiques culturales est loin d’être négligeable (0,1 à -0,5q/ha/an). Le progrès génétique continue (+1 q/ha/an) mais ne fait que compenser ces baisses. Cette tendance, déjà évoquée il y a deux ans par l’Inra et Arvalis, vient d’être affinée, notamment sur l’incidence des pratiques culturales.
Les auteurs de l’étude ont noté une baisse des rendements à partir des années 1990 à cause du climat qui serait due aux températures plus élevées dans les zones tempérées affectant le remplissage des grains, et à l’augmentation du déficit en eau pendant la croissance des tiges et des grains. L’Inra et Arvalis estiment par ailleurs que le remplacement des légumineuses par le colza comme culture précédant le blé, à partir de 1999, peut avoir un impact négatif sur les rendements à hauteur d’environ 0,35 q/ha/an. En outre, la baisse de l’utilisation des engrais azotés à partir de 2000 aurait un effet pénalisant estimé à environ 0,15 q/ha/an.