Selon le rapport, l’agriculture a un rôle central à jouer dans la gestion de l’environnement : « C’est dans l’agriculture que résident une grande partie des problèmes et des solutions. Les politiques agricoles doivent tenir compte de nouveaux paramètres, notamment la réaffectation massive des terres agricoles, le remplacement des cultures alimentaires actuelles par des cultures énergétiques, et la contribution potentielle de l’agriculture au développement économique mondial ».
La FAO identifie trois facteurs cruciaux dans le secteur agricole : la conservation de la diversité biologique, l’atténuation des changements climatiques, et les bioénergies, et leur rôle essentiel dans les économies agricoles.
Ce rapport préconise également une connaissance plus fine de la manière dont les systèmes de production alimentaire existants peuvent s’adapter à la demande nouvelle de biocarburants, en faisant front à l’évolution du climat et à la réduction de la biodiversité, et en contribuant à l’atténuation de la faim et à l’utilisation durable des ressources naturelles.
Le rôle central de l’agriculture dans la protection environnementale
A l’occasion du Comité de l’agriculture de la FAO qui se tiendra du 25 au 28 avril prochain, l’institution onusienne publie un rapport alarmant : « 60 % des écosystèmes sont dégradés ou exploités de manière non viable, et la dégradation pourrait empirer considérablement pendant la première moitié de ce siècle. » Face à ce constat, la FAO précise « qu'il n'y a plus d'autre choix que de produire davantage avec moins. La viabilité environnementale dans l'agriculture n'est plus un choix, mais un impératif. »