Le semencier Limagrain veut sensibiliser l’opinion

13 juillet 2006 - La rédaction 

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« Détruire les essais OGM au champ, c’est bloquer la production de connaissances et compromettre notre capacité future d’innovation ». Tel est l’un des arguments développé lors d’un point presse organisé le 10 juillet par le semencier Limagrain et son partenaire Biogemma, société de biotechnologie. Cette action s’intègre dans le cadre d’une campagne d’information lancée le 24 mai dernier lors des semis de la parcelle d’essai OGM sur la commune d’Antoingt, dans le Puy-de-Dôme. C’est d’ailleurs sur cette parcelle que des dégradations ont été commises la nuit du 2 ou 3 juillet. « Cette destruction partielle de la parcelle montre que les faucheurs sont restés sourds aux appels de dialogue », précisent les deux entreprises.

De leur côté, les « Faucheurs volontaires » revendiquent ces destructions, ainsi que celles effectuées quelques jours auparavant sur les parcelles de Monsanto, en Midi-Pyrénées, firme qui a d’ailleurs déposé plainte. Ils rappellent le délibéré du Tribunal administratif de Clermont-Ferrand qui annule les autorisations 2005 d’essais de Méristem Thérapeutics. Ils en concluent : « Les autorisations 2006 étant sur le même modèle que 2005, ces nouvelles autorisations de dissémination volontaires d’OGM dans l’environnement sont donc illégales ».

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